Le SIETOM de Chalosse possède, sur son site des Partenses, une Unité de Valorisation Thermique (UVT) permettant de valoriser le biogaz pour traiter les lixiviats.
La station de traitement du SIETOM de Chalosse qui avait été construite en 2005 a été mise à l’arrêt dans le courant de l’année 2011 suite à un taux de sels contenu dans les lixiviats trop élevé. Depuis 2012, le marché de traitement de 4000m3 de lixiviats a été attribué à OVIVE. Une station mobile a été installée sur le site. Cette station permet le traitement biologique des lixiviats avec recirculation des concentrats en tête de process. Ainsi, elle assure un abattement de la pollution et des rejets conformes dans le milieu naturel.
Les différents réseaux
Le traitement des eaux se fait selon 3 systèmes distincts les uns des autres :
- Eaux pluviales stockées dans un bassin d’orage avant rejet dans le milieu naturel : en bleu sur le schéma
- Eaux usées (aires de lavage des camions, usine,…) : aération via du lagunage avant rejet dans le milieu naturel : en jaune sur le schéma
- Lixiviats : descriptif ci-dessous : en vert et en rouge sur le shéma
Principe de fonctionnement du traitement des lixiviats
Le traitement des lixiviats se fait grâce à la valorisation du biogaz et au moyen d’un échangeur fumée/eau appelé biochaude au sein d’une Unité de Valorisation Thermique (UVT).
- Un prétraitement aérobie biologique des lixiviats est réalisé dans la lagune par ensemencement, réchauffage et aération. Il permet d’assurer la dégradation d’une fraction des polluants contenus dans les lixiviats (carbonés et azotés) en apportant de l’oxygène aux lixiviats dans la lagune avec un aérateur et en ajoutant de la boue biologique (utilisée aujourd’hui dans le process de traitement des lixiviats).
- Le biogaz sert de combustible dans le système biochaude qui peut s’apparenter à une chaudière à bas rendement afin de réchauffer à 30 à 35°C les lixiviats stockés en lagune. Il assure ainsi une température idéale des lixiviats (aux alentours de 30°C/35°C) toute l’année pour favoriser la diminution des charges carbonées et azotées. Les lixiviats sont pompés, passent dans le ThermieBiome (échangeur eau chaude/lixiviat) pour être réchauffés et remis en lagune à la température demandée.
- Les lixiviats subissent ensuite un traitement biologique pour réaliser une biodégradation des pollutions organiques (DCO, DBO, COT) et azotées en conditions intensives et un piégeage partiel de certains éléments minéraux (substances métalliques). Le traitement se fait par des phases de nitrification, dénitrification (partie biologique) et des phases de filtration (partie physique de séparation : ultra-filtration, nano-filtration et charbon actif).
- Prélèvement en interne : auto contrôle
- Laboratoire indépendant au SIETOM pour analyse
- Sonde de conductivité et report d’alarmes sur portable.